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28 février 2018

[ Interview ] La saga Myrihandes dévoilée par son auteur


Myrihandes c'est le nom de la saga fantasy écrite par Guilhem Méric. Ce Sétois à l'âme d'artiste manie la plume avec brio depuis de nombreuses années. 

Actuellement en pleine promotion de Myrihandes, Guilhem Méric s'est prêté au jeu des questions réponses. 

Je vous laisse découvrir ses mots avant de céder à la tentation de vouloir lire ses livres.

Guilhem Méric, avant de parler de votre saga Myrihandes et de vos autres œuvres littéraires ou non, pouvez-vous nous parler de vous et du parcours qui vous a amené là où vous en êtes aujourd’hui ?

J’ai déjà l’impression d’avoir vécu plusieurs vies ! Quand j’étais enfant (et encore aujourd’hui), on me disait que j’avais la tête dans la lune. Aujourd’hui, je préfère le terme savoureux d’ « imaginariste ». La bande dessinée a été mon premier violon d’Ingre, avant que je ne m’intéresse, comme les gamins de Super 8, à la réalisation de petits courts métrages d’horreur et de SF. Puis la musique est entrée dans ma vie, en même temps que mon métier officiel de graphiste. J’ai écrit, monté et produit une comédie musicale, « Isabelle et le Roi », sur l’histoire de Saint-Félix de Montceau, l’abbaye de Gigean que mon père restaure depuis presque cinquante ans avec son association. L’aventure, de province à Paris, a duré près de sept ans. C’est seulement ensuite que j’en suis venu à l’écriture de romans.

La saga Myrihandes n’est pas qu’une œuvre littéraire. Elle est aussi musicale et graphique. Pourquoi ce souhait de la décliner sur plusieurs supports de lecture ?

J’ai toujours été attiré par le 7ème art, et à vrai dire, je suis longtemps resté un cinéphile plus qu’un littéraire. Du coup, j’ai subi de grandes influences du cinéma, notamment grâce à mon parrain, seul et unique artiste de la famille, qui m’a fait découvrir de véritables trésors : Dark Crystal, en l’occurrence, a été une révélation. Cet univers hors du temps, empreint de poésie, de nature et de magie, m’a toujours fasciné. Il y a d’ailleurs dans ce film cette notion d’êtres divisés qui m’a probablement influencé dans l’histoire de Myrihandes. Le Seigneur des Anneaux a également été un choc, tant d’un point de vue littéraire que cinématographique.
Cet amour du cinéma explique sans doute pourquoi j’ai ressenti le besoin de faire de Myrihandes une œuvre transmédia : littéraire, graphique et musicale. À défaut d’avoir les moyens de réaliser un film – même si la flamme de l’espoir reste vivace et que nous avons quelques pistes en réserve – j’ai voulu offrir aux lecteurs la possibilité d’aller au-delà de l’œuvre écrite, de s’immerger plus loin dans l’univers de la saga. L’illustration se prêtait naturellement au monde fantastique et aux créatures rencontrées dans l’histoire. La musique a apporté une autre dimension, une émotion différente et complémentaire qui rend le monde de Myrihandes plus réel, plus palpable. Et puis je me suis amusé à inventer une langue imaginaire, le Shaïn, avec laquelle les Myrihandes communiquent entre eux. On la retrouve ici et là au fil des pages des romans et fait l’objet d’un petit lexique que les fans peuvent se procurer dans la boutique en ligne du site Myrihandes.fr

Vous travaillez en étroite collaboration avec une équipe professionnelle aussi passionnante qu’éclectique. Comment est né ce groupe que vous formez ?

De cette fameuse volonté de faire de la saga une œuvre qui transgresse les frontières, des genres et des supports. De m’offrir un avant-goût de cinéma. Le passionné que je suis a toujours su mobiliser autour de lui sur les projets les plus ambitieux. Sans doute parce que celles et ceux qui me suivent ont ce même besoin de rêver que moi. De se dépasser au travers d’un projet qui les touche et éveille en eux le désir de partir à la conquête de nouveaux horizons.
C’est ce que j’ai vécu avec la comédie musicale, et que nous tentons de vivre aujourd’hui avec Myrihandes. Avec toute l’équipe d’illustrateurs, le compositeur, les techniciens qui participent à l’aventure. C’est un chemin difficile et semé de mille embûches, car tout se fait en autoédition, via le site de crowdfunding Ulule. Un travail colossal. Mais passionnant. Bien sûr, mon plus grand souhait serait qu’un éditeur de moyenne ou grande maison reprenne la saga, lui donne toutes ses chances de toucher un large public avec le talent et la force de frappe qui sont les siens. Mais la conjoncture actuelle, malheureusement, incite plutôt à se retrousser les manches et à faire les choses soi-même. Cela dit, je reste à l’écoute des propositions !

Actuellement en pleine promotion du second tome de la saga Myrihandes, pensez-vous déjà à l’après ? Quels sont vos projets pour la suite ?

Tout d’abord, j’ai un roman à paraître chez Pygmalion, en automne. Mon premier en littérature générale, mais qui fait le lien, quelque part, avec mes œuvres fantastiques précédentes. Je tiens beaucoup à ce livre, à l’humour foutraque et plein d’autodérision. J’espère qu’il saura trouver sa place et m’ouvrira de nouvelles portes dans le petit monde de l’édition.
Puis, bien entendu, il y aura le tome 3 de Myrihandes, pour lequel mon équipe et moi-même nous réunirons une ultime fois en vue d’un dernière campagne Ulule !
Je travaille également, en parallèle, sur un projet de série pour la jeunesse. Une histoire mêlant le monde du Petit Peuple, des Esprits de la Nature, à celui des Hommes, autour des enjeux de l’écologie. Une sacrée gageure, qui me donne l’opportunité de réinventer la mythologie de ces êtres merveilleux tout en sensibilisant les plus jeunes à des sujets qui me tiennent à cœur depuis longtemps !


Sa tournée promotionnelle ne s'arrête pas au cadre de ce blog, aux réseaux sociaux ou encore au micro de la radio. 

Il viendra à la rencontre de ses lecteurs samedi 3 mars 2018 à partir de 15h à la librairie Gibert Joseph Montpellier où il présentera ses livres et les albums inspirés de sa saga Myrihandes.


Je tiens à remercier Guilhem Méric pour le temps qu'il a accordé à cette interview. 

Je vous dis à très vite pour de nouvelles découvertes littéraires ! 

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