Hier encore, c'était l'été de Julie de Lestrange

Hier encore, c'était l'été de Julie de Lestrange

Parution le 10 mai 2017

Editions Le Livre de Poche

384 pages

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Alexandre, Marco, Sophie et les autres se connaissent depuis l’enfance. Ensemble, ils ont grandi, en toute insouciance et en toute innocence. Mais, lorsqu’à vingt ans, la vie les prend, la chute est brutale. En une décennie, cette jeunesse perdue mais pas désillusionnée va devoir se battre pour exister. À travers les drames subsistent alors l’amitié, les fous rires, les joies, et l’amour, qui les sauvera.
Tendre portrait d’une époque, Hier encore, c’était l’été est un roman optimiste qui accroche le cœur pour ne plus le lâcher. C’est l’histoire de nos guerres quotidiennes, de nos victoires et de nos peines. C’est surtout l’histoire de la vie et d’une bande d’amis dont on voudrait faire partie.

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Ce que j'en pense

Il m'en aura fallu du temps pour sortir Hier encore, c'était l'été, premier roman de Julie de Lestrange de ma pile à lire. Comme tant d'autres, Hier encore, c'était l'été me faisait très envie mais je voulais attendre le bon moment pour le lire. Si j'en crois la foule d'émotions qui m'ont traversé pendant et après ma lecture, j'ai choisi le parfait instant pour partir à la rencontre de cette joyeuse bande d'amis que Julie de Lestrange nous présente à travers le regard d'Alexandre.

Ce qui lie Alexandre, Guillaume, Marco, Sophie, Virginie et les autres...c'est avant tout deux familles. Avant de devenir amis,elles étaient voisines. Leurs deux maisons ont vu grandir leurs enfants et leurs petits enfants. Elles ont abrités tant d'émotions que les murs en sont imprégnés. Chaque été depuis des années, Alexandre et ses plus proches amis se retrouvent aux chalets près du lac et ils se livrent en toute insouciance dans les bras accueillants de cette douce saison.

Le reste de l'année, ils sont pris dans le tourbillon de la vie. Cette vie adolescente qu'ils menaient avec insouciance va être bouleversée par les remous de la vie d'adulte. Cette nouvelle tranche de vie balaie l'innocence comme le vent les feuilles mortes. Bien que le récit soit à la troisième personne, Alexandre est le seul narrateur.

Le début du roman nous le présente comme un jeune adulte qui tâtonne pour trouver ses marques dans cette vingtaine qui semble avoir tant de chose à lui offrir. Lui et ses amis vont se jeter la tête la première dans cette inconnue pleine de responsabilités, de premières fois et de doutes.

C'est sur plusieurs années que Julie de Lestrange fait évoluer ses personnages. J'ai beaucoup aimé les suivre pendant tout ce temps où ils vont vivre pleinement, se découvrir et découvrir avec un regard toujours plus mature la vie d'adulte.

J'ai savouré cette lecture non pas du début mais jusqu'à la fin. Pourquoi pas du début vous direz-vous. Et bien parce que durant les premières dizaines de pages, je n'arrivais à rentrer dans ma lecture. Bien que l'écriture de Julie de Lestrange soit très agréable et plaisante à lire, je restais simple spectatrice des moments qu'Alexandre et ses comparses partageaient avec nous. Ma retenue a bien vite été balayée par la force et la simplicité des personnages. Je me suis petit à petit attachée à cette bande d'amis qui à travers les mots de Julie de Lestrange m'ont transmis toutes leurs émotions.

J'ai refermé Hier encore, c'était l'été avec le sourire et le cœur léger. Je suis vraiment heureuse d'avoir enfin pris le temps de lire ce roman qui a conquis tant de lecteurs. Je n'attendrai pas aussi longtemps pour lire Danser encore, second roman de Julie de Lestrange qui me permettra de retrouver Alexandre, Sophie et les autres.

Extrait du livre et notation

" Tout évoluait autour de lui, tout vieillissait, et il se rendait compte, non sans frayeur, que cela le renvoyait à sa propre condition d'être mortel. C'était la première fois vraiment qu'il réalisait cela. Qu'il prenait conscience de sa propre finitude. Un jour, sa vie s'achèverait. Où donc était passé le sentiment d'invincibilité qu'il avait pendant longtemps éprouvé ? Envolé, en même temps que l'enfance. Que l'adolescence aussi. Il était désormais un adulte. Sa jeunesse était derrière lui."