Aujourd'hui
pas de critique littéraire mais une critique ciné. Avant d'être un
film, Wonder est un livre écrit par R.J Pallacio. Ce livre m'a
bouleversé, à tel point que j'ai décidé de le faire lire à mon
fils alors âgé de 9 ans. Nous avons dû patienter longtemps avant
de pouvoir mettre des images sur les mots de R.J Pallacio.
Le 20
décembre dernier était enfin diffusé dans les salles obscures
l'adaptation cinématographique du roman Wonder.
Wonder,
c'est l'histoire de August Pullman, un petit garçon de dix ans.
Comme tous les enfants de son âge, il saute sur son lit, joue avec
son sabre laser Star Wars... mais August est différent. Il est né
avec une malformation faciale. Jusqu'ici, il n'est jamais allé à
l'école. Tout ce qu'il sait, il l'a appris grâce au cours à
domicile que sa mère, incarnée par Julia Roberts, lui donne.
Cette
nouvelle année scolaire va être pour August l'année de tous les
changements. Il va pour la première fois aller à l'école. Cette
arrivée va bousculer les esprits des plus jeunes comme des adultes.
Pendant
près de deux heures, c'est une aventure humaine hors du commun qui
s'est déroulé sous nos yeux brillants.
C'est
bien connu, la différence fait peur et elle engendre des réactions
très fortes.
Jacob
Tremblay, le jeune acteur qui incarne le personnage d'August tient à
lui tout seul le film. Sa justesse de ton et la pureté de ses
émotions m'ont touchée en plein cœur. La maman que je suis a
laissé ses larmes couler à de très nombreuses reprises face aux
nombreuses embûches que la vie a décidée de mettre sur le chemin
de August mais aussi devant la nouvelle vie qui allait s'offrir à lui. Je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir de plein fouet
l'impuissance dont sont victimes les parents du jeune écolier.
Julia
Roberts et Owen Wilson, les acteurs qui jouent les parents de August portent leur rôle à merveille. Le naturel qui se dégage de leur
jeu a grandement contribué à donner de l'humanité au film. Tout le
casting est d'ailleurs concerné par cette justesse de ton,ce que je
ne peux que saluer. J'ai d'ailleurs retrouvé avec plaisir et
étonnement Mandy Patinkin, l'ancien profiler dans la série Esprit
criminel qui dans son rôle de proviseur m'a tiré quelques larmes,
notamment avec son discours sur la tolérance à la fin du film.
L'adaptation
du livre Wonder est fidèle aux écrits de R.J Pallacio. Destinés
aux petits comme aux grands, le livre et le film délivrent un
message de tolérance qui devraient être entendu par tous.
En
sortant de la salle, nous étions émus et chamboulés par cette
histoire bouleversante de réalité. C'est avec les yeux remplis de
larmes que j'ai regardé mon fils et que j'ai cité August Pullman «
Nous sommes tous différents, nous sommes tous extraordinaires ».
Pour ne
jamais oublier cette phrase, je vous encourage à aller profiter des
dernières séances de Wonder et à lire ce merveilleux roman qui est
une ode à la tolérance.
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