Je
m'étais promis d'aller plus souvent au cinéma mais il faut croire
que peu de films m'ont fait envie depuis ma dernière séance. C'est
en faisant défiler mon fil d'actualité sur Twitter que j'ai appris
que Dunkerque allait sortir dans les salles obscures. Pour être tout
à fait sincère avec vous, c'est en voyant le nom de Tom Hardy
associé à celui de Cillian Murphy que mon regard s'est arrêté. Pour avoir
déjà vu leur duo à l'écran dans l'excellente série Peaky
Blinders, je ne doutais pas une seule seconde que la qualité serait
au rendez vous.
Avec
Christopher Nolan aux commandes, je me doutais que j'allais prendre
une claque en visionnant cette nouvelle adaptation de Dunkerque. Mais
je ne la pensais pas aussi magistrale.
Dunkerque nous fait revivre un épisode marquant de la seconde guerre mondiale.
L'évacuation des soldats alliés anglais des plages et du port de la
ville de Dunkerque. Au total c'est 338 226 soldats qui ont pu
rejoindre leur patrie.
Christopher Nolan nous fait revivre l'évacuation de Dunkerque par les airs, par
la mer et par la plage, tout ça en trois temps.
Le film
s'ouvre sur un jeune soldat qui va tenter de fuir par la plage.
Interprété par Fionn
Whitehead, on va suivre les avancées de sa fuite sur une semaine.
Un
père et son fils vont prendre la mer à bord de leur bateau de
plaisance pour participer à l'évacuation des soldats anglais. Une
seule journée suffira à les marquer à jamais.
Et
enfin, c'est par les airs que pendant une heure Tom Hardy va endosser
son uniforme d'aviateur de la Navy Air Force.
Trois
temps, des milliers de vies.
Pendant
une 1h45, le film immerge les spectateurs dans l'enfer de la guerre.
Les balles sifflent, le vent souffle, les avions grondent, les bombes
ravagent, l'eau capture. Les dialogues n'ont que peu de place dans
cette adaptation. Toute la « beauté » du film tient dans ses plans
larges ou confinés qui nous retiennent prisonniers. On assiste
impuissant aux torpillages des destroyers, aux lâchages des bombes
par les bombardiers ennemis et à la fuite et à la mort de centaine
de soldats.
Dunkerque est suffoquant de réalisme. L'humanité brute que dégage les
acteurs donne encore plus de force au film. Le langage corporel est
plus parlant que les mots.
La
mort est latente mais ses prémices nous prennent à la gorge tant
nous sommes impuissants face à ce qui se profile dans les airs, en
mer et sur terre. L'ennemi est évoqué sans prendre forme humaine ce
qui renforce ce sentiment d'oppression.
Hanz
Zimmer a donné l'assaut final avec une bande originale qui prend la
place des mots. Parlante et bouleversante, elle habite, oppresse
pour finir par nous couper le souffle.
C'est
chancelante que je suis ressortie de la salle de cinéma après en
avoir pris plein les yeux et les oreilles. La réalité historique
est dure à assimiler mais la beauté de l'adaptation, elle, est
indéniable.
Je n'ai pas eu l'occasion d'Aller le voir malgré l'envie bien présente (merci bébé ^^)... Tu me fais vraiment regrette, pas merci, pour le coup !
RépondreSupprimerJe l'ai vu hier soir et j'en suis encore assez soufflée. Le film est lent, l'atmosphère étouffante, on se questionne à tout moment et j'ai tout simplement adoré.
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