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24 août 2017

[ Cinéma ] Dunkerque, une adaptation magistrale


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Je m'étais promis d'aller plus souvent au cinéma mais il faut croire que peu de films m'ont fait envie depuis ma dernière séance. C'est en faisant défiler mon fil d'actualité sur Twitter que j'ai appris que  Dunkerque allait sortir dans les salles obscures. Pour être tout à fait sincère avec vous, c'est en voyant le nom de Tom Hardy associé à celui de Cillian Murphy que mon regard s'est arrêté. Pour avoir déjà vu leur duo à l'écran dans l'excellente série Peaky Blinders, je ne doutais pas une seule seconde que la qualité serait au rendez vous.
Avec Christopher Nolan aux commandes, je me doutais que j'allais prendre une claque en visionnant cette nouvelle adaptation de Dunkerque. Mais je ne la pensais pas aussi magistrale. 

Dunkerque nous fait revivre un épisode marquant de la seconde guerre mondiale. L'évacuation des soldats alliés anglais des plages et du port de la ville de Dunkerque. Au total c'est 338 226 soldats qui ont pu rejoindre leur patrie.

Christopher Nolan nous fait revivre l'évacuation de Dunkerque par les airs, par la mer et par la plage, tout ça en trois temps.

Le film s'ouvre sur un jeune soldat qui va tenter de fuir par la plage. Interprété par Fionn Whitehead, on va suivre les avancées de sa fuite sur une semaine.



Un père et son fils vont prendre la mer à bord de leur bateau de plaisance pour participer à l'évacuation des soldats anglais. Une seule journée suffira à les marquer à jamais.
Et enfin, c'est par les airs que pendant une heure Tom Hardy va endosser son uniforme d'aviateur de la Navy Air Force.



Trois temps, des milliers de vies.

Pendant une 1h45, le film immerge les spectateurs dans l'enfer de la guerre. Les balles sifflent, le vent souffle, les avions grondent, les bombes ravagent, l'eau capture. Les dialogues n'ont que peu de place dans cette adaptation. Toute la « beauté » du film tient dans ses plans larges ou confinés qui nous retiennent prisonniers. On assiste impuissant aux torpillages des destroyers, aux lâchages des bombes par les bombardiers ennemis et à la fuite et à la mort de centaine de soldats.




Dunkerque est suffoquant de réalisme. L'humanité brute que dégage les acteurs donne encore plus de force au film. Le langage corporel est plus parlant que les mots.
La mort est latente mais ses prémices nous prennent à la gorge tant nous sommes impuissants face à ce qui se profile dans les airs, en mer et sur terre. L'ennemi est évoqué sans prendre forme humaine ce qui renforce ce sentiment d'oppression.

Hanz Zimmer a donné l'assaut final avec une bande originale qui prend la place des mots. Parlante et bouleversante, elle habite, oppresse pour finir par nous couper le souffle.

C'est chancelante que je suis ressortie de la salle de cinéma après en avoir pris plein les yeux et les oreilles. La réalité historique est dure à assimiler mais la beauté de l'adaptation, elle, est indéniable.




2 commentaires:

  1. Je n'ai pas eu l'occasion d'Aller le voir malgré l'envie bien présente (merci bébé ^^)... Tu me fais vraiment regrette, pas merci, pour le coup !

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  2. Je l'ai vu hier soir et j'en suis encore assez soufflée. Le film est lent, l'atmosphère étouffante, on se questionne à tout moment et j'ai tout simplement adoré.

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