À résidence de Cathy Hamer
Parution mai 2016
Editions Robert Laffont
312 pages
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Reconquérir le monde quand on n'est plus personne : voilà un défi à la mesure de Camélia!
Ex-femme d'ambassadeur déclassée (son mari s'est fait virer pour malversation), Camélia, insupportable mondaine, sombre dans la marginalité. Jusqu'au jour où, sans rien révéler de son passé, elle décroche le poste de cuisinière de l'ambassade du Birnstein, à Paris. Une semaine plus tard, elle s'apprête à servir son premier dîner d'apparat lorsque surgissent des bandits venus d'Asie centrale. Camélia se retrouve au coeur d'une prise d'otages. Et c'est la chance de sa nouvelle vie : car ce qui la motive, ce n'est ni l'argent ni la position sociale, mais le besoin de tirer les ficelles, auquel s'ajoute la hantise de s'ennuyer. Or, entre des ministres sujets à caution, des diplomates pas bien courageux, un chirurgien esthétique crapuleux et des terroristes amateurs qui se sont trompés de cible, le chaos ambiant va non seulement permettre à Camélia de prendre le pouvoir, mais aussi lui révéler des sentiments qu'elle n'aurait jamais soupçonnés, tels l'empathie et même l'amour et le plaisir, stupéfiantes découvertes...
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Ce que j'en pense
Je remercie Charlotte et la librairie Sauramps pour leur confiance et pour l'envoi de ce livre.
À résidence est un roman signé Cathy Hamer. Son titre original puis son résumé un peu farfelu m'ont interpellée et m'ont donné envie de découvrir cette drôle d'histoire.
Camélia a été la femme d'un riche ambassadeur jusqu'à ce qu'elle soit forcée de le quitter quand il va s'avérer que celui qu'elle a épousé a un penchant pour les malversations. Pour protéger sa réputation, elle va quitter Tokyo et rejoindre la capitale française avec pour seuls bagages quelques vêtements de grandes marques et un petite pécule qui ne lui permettra pas de poursuivre son grand train de vie.
Si la narratrice fait l'impasse sur le fond du fond qu'elle va atteindre, elle laissera quelques petits indices aux lecteurs avec des mots bien à elle qui malgré ce qu'ils sous entendent ne perdent pas de leur « bourgeoisie ».
L'histoire va réellement prendre son envol quand Camélia va se faire embaucher comme cuisinière. Son ancienne vie mondaine et son tempérament vont aider Camélia à éviter les pièges et à se sortir de situations rocambolesques. Comme la prise d'otage dont elle va être victime et qui va faire appel à tout son doigté...
À résidence est un roman agréable à lire mais qui aurait pu l'être encore plus sans l'avalanche de détails avec laquelle l'auteure a jugé bon d'abreuver son histoire.
Le ton tantôt humoristique tantôt caustique employé par le personnage principal, Camélia, apporte la petite touche en plus et aide à passer outre certaines scènes un peu trop fantasques pour être plausibles.
La toile de fond, à savoir les ambassades et son petit monde bien sous tout rapport ( en apparence ) est peu connu du grand public. Cathy Hamer le dépeint d'une manière caricaturale mais qui n'est peut-être pas tout à fait fausse... Réalité ou non, À résidence nous ouvre les petites portes d'un grand monde pour quelques heures de folies.
Extrait du livre et notation
" J'ai engagé assez de personnel dans ma vie pour savoir qu'on ne vérifie jamais les références ou, si on le fait, on n'insiste pas quand le téléphone s'obstine à ne pas répondre à des milliers de kilomètres. On prend toujours les gens à l'essai. Moi, en général, je leur accordais deux semaines. C'est bien suffisant pour voir ce qu'ils valent, si on les supporte et s'ils s'entendent avec les autres. Je savais qu'en ce qui me concernait, il me faudrait moins de deux semaines pour me rendre indispensable."
L'aspect humoristique et caustique m'auraient attiré, mais je te sens tout de même peu convaincu par cette lecture.
RépondreSupprimerC'était une lecture agréable mais je ne suis pas emballée à 100% en effet.
SupprimerCa a l'air sympa ! =)
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