-->

12 octobre 2017

Une robe couleur de vent de Sophie Nicholls

Afficher l'image d'origine


Une robe couleur de vent de Sophie Nicholls


Parution le 4 octobre 2017
Editions Préludes
352 pages

°°°
Fabia Moreno vient de s’installer avec sa fille, Ella, dans la petite ville de York, où elle a ouvert un magasin de vêtements vintage. Une boutique de rêve, comme les femmes de York n’en ont encore jamais vu. Car Fabia possède un don pour dénicher la robe idéale et l’ajuster à chaque cliente. Autour de son commerce, bientôt, les destins se croisent, les identités se révèlent et les amours s’épanouissent… mais naissent aussi la méfi ance et la jalousie.
L’exubérance de Fabia dérange, et la jeune Ella, à la peau cuivrée, est une adolescente bien mystérieuse.
Parviendront-elles à s’intégrer dans la communauté ?
Quel sombre secret cache Fabia derrière ses tenues flamboyantes et son accent chantant ? Sa fille elle-même sait-elle tout de l’histoire familiale ?

°°°
Ce que j'en pense


Je n'ai pas su résister au titre tentateur et à la belle couverture du livre de Sophie Nicholls. Une robe couleur de vent est un roman doux et chatoyant comme le sont les tissus de Fabia.

Fabia a pris la décision de redémarrer sa vie dans la petite ville anglaise de York. Avec sa fille Ella, elles vivent dans un petit appartement situé au dessus d'un magasin de vêtements. Les doigts de fée de Fabia vont redonner vie au local délaissé. A l'issue des aménagements, une accueillante boutique de vêtements vintage va faire le bonheur des habitants de York.

Derrière son bel accent étranger, Fabia garde précieusement en mémoire les souvenirs de sa vie passée avec son défunt mari et de sa jeunesse dans son pays natal. Quand elle partage ses histoires avec sa fille, ses mots s'enrobent de magie et prennent des allures de contes.

Beaucoup de secrets entourent le personnage de Fabia et les révélations tarderont à se faire connaître. La belle étrangère se retranche derrière ses secrets et voue sa vie à sa fille Ella. Cette dernière est une adolescente discrète qui a du mal à trouver sa place. Son amitié avec le jeune Billy va l'aider à sortir de sa réserve.

Une robe couleur de vent est un roman coloré qui ne laisse que peu de place à l'action. Les mots glissent lentement sur la page et donne à la lecture un rythme lent. Je me suis souvent perdue dans la masse des descriptions des étoffes et dans le lien magique qui semble unir la mère et la fille. J'ai d'ailleurs relu plusieurs fois les premiers passages qui en faisaient mention pour m'assurer que ma compréhension du texte était juste.

Je n'ai pas véritablement réussi à me laisser emporter par l'écriture délicate et rêveuse de Sophie Nicholls mais j'ai beaucoup apprécié les souvenirs aux allures de contes de Fabia. Telle une enfant aux yeux brillants, je me suis laissée aller au voyage en écoutant la voix de Fabia, à l'accent chantant qui m'a fait voyager dans des contrées inconnues et lointaines.

Une robe couleur de vent n'est pas une lecture qui a su me retenir captive mais certains passages du roman ont su balayer mon détachement pour me donner envie de croire à la magie des mots.


Extrait du livre et notation
" Aux yeux d’Ella, mamma n’était que contradictions : d’un côté, les tenues voyantes et le rouge à lèvres éclatant, de l’autre, l’envie de s’intégrer ; d’un côté, le penchant pour l’intrépidité, la couleur, l’originalité – en matière de vêtements, de nourriture, de langues, de gens, de lieux –, de l’autre, le respect des Britanniques et de leurs manières si prudentes, si réservées ; et, bien sûr, au cœur de ces tiraillements, le secret qu’Ella était seule à connaître : mamma faisait semblant d’être italienne."

 5

3 commentaires:

  1. Dommage. La couverture est très belle, en tout cas.

    RépondreSupprimer
  2. Camille13/10/17

    Quoi qu'il en soit, la couverture de ce livre est parfaitement adapté à la charte graphique de ton blog!

    RépondreSupprimer
  3. Zut, il me tentait beaucoup... Je pense qu'il soit y avoir un bon moment pour lire ce genre de roman, un état d'esprit plus propice pour l'apprécier... ce n'est pas forcément ce sont j'irai encore, mais je me le note quand même pour au cas où.

    RépondreSupprimer